céramiste plasticienne

Pareil à la fleur, l’homme éclot puis se fane.

Dans l’art religieux, la vie était une préparation à la vie d’après. Les natures mortes nous montraient le caractère éphémère et la futilité des biens matériels.

Dans ce monde consumériste où la carrière, l’argent, la réussite prennent le dessus ; quelles sont nos aspirations? Posséder des choses, démontrer notre réussite sociale par nos biens matériels ?

Qu’en est-il des valeurs humaines, des bonheurs simples ? Ils passent en arrière-plan. Il faut produire, gagner, acheter, donner l’impression qu’on est le meilleur, le plus qualifié, le plus doué.

Ne suffit plus d’exister, il faut prouver qu’on existe à travers autre chose.

Cette nature morte revisitée se veut une allégorie du temps qui passe et de la vanité des biens terrestres.